La rétine est considérée comme une partie accessible du cerveau, en raison de leur origine embryonnaire commune. Ainsi, l’électrorétinogramme (ERG) a des particularités dans la schizophrénie et la bipolarité. Ici les auteurs ont étudié sa capacité à détecter le TDAH. Ils ont comparé les fonctions de réponse à la luminance des cônes et des bâtonnets de l’ERG ont été enregistrées chez 26 sujets TDAH (17 femmes et 9 hommes) et 25 témoins (16 femmes et 9 hommes).
Aucune différence significative n’a été trouvée entre les groupes mixtes, mais une particularité sexuelle a été observée. Chez les hommes, un allongement significatif de la latence de l’onde “a” du cône a été observé dans le groupe TDAH. Chez les femmes, les auteurs ont retrouvé une diminution significative de l’amplitude des ondes “a” et “b” des cônes, et une tendance à une latence prolongée de l’onde “b” des cônes, ainsi qu’une onde “a” scotopique mixte bâtonnet-cône plus élevée dans le groupe TDAH.
Conclusion : les données obtenues dans cette étude montrent le potentiel de l’ERG pour détecter le TDAH, ce qui justifie d’autres études à grande échelle.
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0278584623000933?via%3Dihub